Atelier d'appropriation: l'outil 'Odyssée des métiers'

Ateliers d‘appropriation

Favoriser une orientation positive des jeunes et des demandeurs d’emploi est un axe de travail prioritaire au niveau de l’IBEFE. Régulièrement, nous programmerons des rencontres autour d’outils, de projets pouvant intéresser les travailleurs de terrain.

Calif est un organisme d’éducation permanente dont le champ d’action couvre l’insertion socio-professionnelle. Parmi ses nombreuses missions, il développe et permet la mise en main d’outils pédagogiques.

L’Odyssée des métiers permet un travail sur l’orientation. Le jeu se compose de deux parties distinctes : la première touche au développement personnel (« Je suis… », « J’aime… ») et la seconde travaille le projet professionnel (« Mes terrains d’aventures » = choix d’activités, « Mes métiers »). Ce travail de type personnel se construit deux à deux et comporte des moments de mise en commun en groupe.

L’outil vise une prise de conscience des capacités, des aptitudes de chacun afin de mieux se connaître et de réfléchir aux buts que l’on poursuit. La personne est invitée à décrire comment elle pense pouvoir investir le métier choisi, à identifier comment les aptitudes ciblées dans un premier temps sont transférables au métier. Elle doit établir un plan d’action, décrire ce qu’elle peut mettre en place pour arriver à son objectif. L’engagement doit être vérifiable et si cela n’est pas fait, il faut s’interroger sur les raisons de l’échec.

L’intérêt d’un tel outil réside dans la démarche qui invite la personne à se construire une image positive de ce qu’elle est capable de faire et des défis qu’elle se lance.

L’outil est très complet mais exige une activité d’au moins journée et un suivi de la personne dans le temps. Les questions posées sont sans doute plus adaptées à un public adulte qu’à des jeunes élèves de l’enseignement secondaire, mais la démarche reste très intéressante. Il manque d’outils d’accroche pour les jeunes demandeurs d’emploi qui se retrouvent isolés, les NEETS, public que les CPAS, les organismes de formation et d’insertion ont tant de peine à toucher.

 

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