Conférence du 10 septembre 2019 sur l’introduction de l’Intelligence Artificielle (IA), organisée par l’EAP (Ecole d’Administration Publique), Digital Wallonia, Formaform et Peoplesphere au Moulin de Beez

Numérique

L’introduction portait sur la compréhension de l’IA depuis 1956 date à laquelle a débuté la modélisation de la réflexion humaine jusqu’aux avancées actuelles sur les algorithmes.

Le fonctionnement de l’IA grâce à l’apprentissage par la machine elle-même : auparavant, les informaticiens créaient un modèle, selon des règles et logiques. Avec l’IA, l’ordinateur apprend par lui-même sur la base d’exemples donnés par l’homme. Le modèle est donc nourri par l’ordinateur et ses algorithmes, il doit ensuite être alimenté par de nouveaux cas rencontrés.

L’IA est utilisée partout, notamment dans le secteur médical pour aider les praticiens à détecter des cancers par exemple ou dans des domaines plus ludiques, tels que les jeux. L’IA occupe aussi déjà bien sa place dans des tâches à caractère répétitif, telles qu’au niveau des assurances (possibilité de reconnaitre les champs d’un constat d’accident, et le suivi à en faire). L’IA a sa place dans des opérations répétitives, mais elle ne peut (pas encore) remplacer les opérations complexes, l’empathie, la passion…elle ne remplace pas l’homme, mais elle va l’aider à améliorer ses activités.

Lorsqu’un projet IA est lancé, plusieurs étapes sont à maitriser : au préalable, il faut se projeter dans le futur et bien identifier et comprendre les différents cas de figures, il faut faire attention aux erreurs que peut rencontrer la machine dans son apprentissage.

Ensuite, 3 cas d’IA ont été présentés par les porteurs de projets : une application sur smartphone pour aider le citoyen à mieux trier ses déchets (province du Luxembourg), Diplo, un assistant conversationnel (chatbot) pour répondre aux questions sur les demandes de duplicata des titres du secondaire supérieur, l’IA au service de l’impôt des personnes physiques, permettant de faire glisser les RH de tâches répétitives (main) vers des activités de terrain (pied) ou intellectuelles (cerveau).